4.3 Données financières du Groupe BPCE

4.3.1 Résultats du Groupe BPCE

Le Groupe BPCE présente des revenus publiés à 25,7 milliards d’euros, stables par rapport à 2021 et un résultat net de 4 milliards.

en millions d’euros

Groupe BPCE

2022

2021

Var. 2022/ 2021

M€

%

Produit net bancaire

25 705

25 716

(11)

(0,0 %)

Frais de gestion

(18 077)

(17 840)

(237)

1,3 %

Résultat brut d’exploitation

7 628

7 876

(248)

(3,1 %)

Coefficient d’exploitation

70,3 %

69,4 %

--

1,0 pt

Coût du risque

(2 000)

(1 783)

(217)

12,2 %

Quote-part résultat des entreprises MEE

24

212

(188)

(88,6 %)

Gains ou pertes sur autres actifs

336

(82)

418

ns

Variation de valeur des écarts d’acquisition

(241)

-

(241)

ns

Résultat avant impôt

5 748

6 224

(476)

(7,6 %)

Impôts sur le résultat

(1 726)

(1 946)

220

(11,3 %)

Part. ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

(71)

(280)

209

(74,7 %)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE – HORS CONTRIBUTION NETTE DE COFACE

3 951

3 998

(47)

(1,2 %)

Contribution nette de Coface

-

(5)

5

ns

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

3 951

4 003

(52)

(1,3 %)

Au 31 décembre 2022, le produit net bancaire du Groupe BPCE s’établit à 25,7 milliards d’euros, stable par rapport à 2021, grâce aux performances des métiers permettant au groupe d’afficher une très bonne résilience malgré un environnement économique et financier impacté par une forte inflation et une remontée rapide des taux. Le groupe démontre de nouveau sa capacité à créer de la valeur en maintenant une activité commerciale dynamique sur ses métiers. Ainsi la banque de détail, présente un bon niveau de performance au travers des réseaux mais aussi par les métiers de l’Assurance, des Solutions et Expertises Financières et du Digital et Paiements. Les revenus de Global Financial Services sont quant à eux résilients dans un environnement difficile.

La Banque de proximité et Assurance, forte de son modèle solide ancré au cœur des territoires et en poursuivant le développement de son fonds de commerce avec une stratégie de diversification sectorielle, affiche un produit net bancaire en hausse de 2,4 %, à 18 milliards d’euros en dépit des premiers effets de la hausse des taux de l’épargne réglementée pour les réseaux.

Les encours de crédit ont augmenté de 8 % sur un an à 701 milliards d’euros à la fin décembre 2022, dont 8 % de hausse des crédits à l’habitat, 8 % de hausse des crédits à l’équipement et 7 % de hausse pour les crédits à la consommation.

À fin décembre 2022, les encours d’épargne de bilan hors l’encours d’épargne réglementée centralisé progressent à 572 milliards d’euros (+ 3,0 %), avec la stabilité des dépôts à vue.

Le produit net bancaire du pôle Global Financial Services est en recul de 6,0 % à 7,1 milliards d’euros par rapport à 2021 (- 10,4 % à change constant) après une année 2021 particulièrement dynamique. Les pôles AWM et BGC affichent des dynamiques différentes, les revenus d’AWM sont en baisse de 14,4 % à change courant et de 19,1 % à change constant dans un environnement marqué par une baisse sensible des indices actions tandis que ceux de la BGC résistent avec un repli limité de 0,9 % à change constant (hausse de 3,0 % à change courant). La baisse des revenus Gestion d’Actifs et de fortune est induite par les diminutions des commissions de surperformance, mécaniquement impactées par les baisses des valeurs des actifs, des commissions de gestion et de distributions nettes (essentiellement aux États-Unis) et des produits financiers (impact défavorable de la valorisation du portefeuille de seed money et de moindres revenus de dividendes). Le produit net bancaire de la Banque de Grande Clientèle, par rapport à 2021 à change constant, a bénéficié de la progression des revenus des activités de marchés (+ 14,7 %), tandis que les revenus des activités de Financements sont en baisse (- 6,8 %) ainsi que les revenus d’Investment Banking y compris activités de M&A (- 26,6 % principalement du fait d’une activité M&A inférieure en 2022 après une année 2021 record).

Les frais de gestion du Groupe, à - 18,1 milliards d’euros, en hausse de 1,3 % par rapport 2021, sont essentiellement impactés par une hausse des taxes soumises à IFRIC 21, dont la contribution au FRU (Fonds de Résolution Unique) qui augmente de 189 millions d’euros par rapport à 2021, soit plus de 45 % de hausse sur un an. Retraité de cet élément, les frais de gestion sont quasiment stables à + 0,3 % par rapport 2021, reflétant une bonne maitrise des charges en lien avec la mise en place d’une politique d’optimisation de la performance opérationnelle.

Les coûts de transformation du Groupe liés à des opérations créatrices de synergies comme les fusions d’établissements et les migrations de plates-formes informatiques en vue de la transformation digitale sont intégrés dans les frais de gestion. Retraités de ces éléments, les frais de gestion affichent une progression de + 2,0 % ramenée à + 0,9 % hors contribution au FRU.

Les frais de gestion de la Banque de proximité et Assurance y compris les coûts de transformation, s’inscrivent en hausse de 3,8 % en lien notamment avec l’accompagnement de la croissance dans les métiers spécialisés et dans les réseaux.

Dans le pôle Global Financial Services, les frais de gestion sont en baisse de - 2,5 % à change courant. Ils diminuent significativement sur le pôle Gestion d’actifs et de fortune (- 6,2 %) en lien avec la baisse des rémunérations variables dans un contexte de marché pesant sur les encours, et sont en légère hausse sur la Banque de Grande Clientèle (+ 1,6 %).

Les effectifs du groupe s’établissent à 99 797 collaborateurs au 31 décembre 2022, en légère baisse de 0,1 % par rapport à 2021.

Le résultat brut d’exploitation s’établit à près de 7,6 milliards d’euros en 2022, en baisse de 3,1 % par rapport à 2021.

Le coefficient d’exploitation s’établit à 70,3 % en 2022, soit une dégradation de 1,0 point par rapport à 2021, et de 0,7 point après le retraitement des éléments exceptionnels et hors contribution au FRU.

Le coût du risque du Groupe BPCE s’élève à - 2,0 milliards d’euros, en hausse de 12,2 % par rapport à 2021, en raison principalement d’une augmentation des provisions sur encours sains (Stage 1 et 2), malgré un niveau moins élevé en 2022 d’entrées en défaut (Stage 3). Rapporté aux encours de crédit à la clientèle, le coût du risque du Groupe BPCE est de 24 points de base en moyenne annuelle vs 23 points en 2021.

Le taux d’encours douteux sur les encours bruts représente 2,3 % au 31 décembre 2022, en légère baisse par rapport à 2021. Par ailleurs, le taux de couverture des créances douteuses y compris les sûretés relatives aux encours dépréciés s’établit à 68,9 % au 31 décembre 2021 contre 69,8 % au 31 décembre 2021.

Dans la banque de détail, le coût de risque rapportés aux encours des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne est stable par rapport à 2021, soit de 27 et de 18 points de base respectivement. Le coût du risque est en hausse au niveau de la Banque de Grande Clientèle avec un coût du risque rapporté aux encours de 36 points de base en 2022, expliquée notamment par le conflit en Russie, contre 27 points de base en 2021 qui constituait un point bas.

Les gains ou pertes sur autres actifs s’élèvent à 336 millions d’euros, dont 281 millions d’euros de plus-value que le Groupe BPCE a réalisé sur l’opération de cession de Bimpli à Swile.

Les variations de valeur des écarts d’acquisition négatives s’élèvent à 241 millions d’euros en 2022 et concernent le pôle Digital & Paiements (- 170 millions d’euros sur Oney et - 71 millions d’euros sur Paiements).

Le résultat avant impôt du groupe est à 5,7 milliards d’euros, soit une baisse de 7,6 % par rapport à 2021 avec une hausse dans la Banque de proximité et Assurance (+ 2,4 %) tandis que la contribution du pôle Global Financial Services est en baisse (- 15,2 %) concentré sur l’Asset Management en raison de l’effet marché négatif sur les encours.

Les impôts sur le résultat du groupe s’élèvent à - 1 726 millions d’euros, en baisse de 11,3 % comparé à l’année 2021.

En 2021, la contribution de Coface est isolée dans la présentation du compte de résultat pour 5 millions d’euros de résultat net.

Le résultat net part du groupe s’établit à 3 951 millions d’euros, en baisse de 1,3 % d’euros par rapport à 2021.

Le ratio de Common Equity Tier 1 s’élève à 15,1 % au 31 décembre 2022 à comparer à 15,8 % au 31 décembre 2021.

Plusieurs éléments exceptionnels ont eu une incidence notable sur le ratio de Common Equity Tier 1 en 2022 :

la baisse des OCI, principalement liée à la hausse des taux (- 41 points de base) ;

l’obligation réglementaire de déduire à nouveau les engagements de paiements irrévocables (- 18 points de base).

L’évolution du ratio de Common Equity Tier 1 sur l’année 2022 s’explique également par :

la croissance des fonds propres Common Equity Tier 1, portée notamment par les résultats mis en réserve (+ 69 points de base) et la collecte de parts sociales (+ 17 points de base), mais atténuée néanmoins par la hausse de la déduction au titre de l’insuffisance de provisionnement des prêts non performants (- 9 points de base) ;

la progression des risques pondérés liée à l’activité (- 70 points de base).

À 15,1 %, le ratio de Common Equity Tier 1 du groupe BPCE au 31 décembre 2022 est nettement supérieur au seuil d’exigences réglementaires définies par la Banque Centrale Européenne (BCE) lors du Supervisory Review and Évaluation Process (SREP) 2022. Le ratio de solvabilité global s’élève à 17,9 % au 31 décembre 2022, supérieur au seuil minimum d’exigences de la BCE.

La capacité totale d’absorption des pertes TLAC s’élève à 109,4 milliards d’euros à fin décembre 2022. Le ratio de TLAC atteint 23,8 % au 31 décembre 2022 contre 24,8 % au 31 décembre 2021, pour un objectif de 21,5 % défini dans le plan stratégique 2024.

Le ratio de levier s’établit à 5,0 % au 31 décembre 2022 contre 5,8 % au 31 décembre 2021.

Les réserves de liquidité totales du Groupe BPCE s’élèvent à 322 milliards d’euros au 31 décembre 2022, dont 165 milliards d’euros d’actifs disponibles éligibles au refinancement banques centrales, 57 milliards d’euros de titres éligibles au ratio LCR et 101 milliards d’euros de liquidités placées auprès des banques centrales.

Le stock de refinancement court terme est de 127 milliards d’euros au 31 décembre 2022 contre 112 milliards d’euros au 31 décembre 2021.

Au 31 décembre 2022, les réserves de liquidité totales du Groupe BPCE couvrent 154 % du total des encours de refinancement court terme et des tombées court terme des dettes à moyen-long terme (contre 247 % à fin 2021).

Le Liquidity Coverage Ratio (LCR) se situe bien au-dessus des exigences règlementaires de 100 %, à 139 % en moyenne des LCR de fin de mois du quatrième trimestre 2022.

4.3.2 Métiers du groupe

L’organisation du Groupe BPCE s’articule autour de deux métiers :

Le métier Banque de proximité et Assurance, au cœur de la transformation, inclut :

le réseau Banque Populaire, regroupant les quatorze Banques Populaires et leurs filiales, le Crédit Maritime Mutuel, les sociétés de caution mutuelle ;

le réseau Caisse d’Epargne, constitué des quinze Caisses d’Epargne ;

le pôle Solutions et Expertises Financières (SEF), regroupant les métiers de financements spécialisés : l’affacturage, le crédit-bail, le crédit à la consommation, les cautions & garanties financières et l’activité « titres retail » mais également Socfim, BPCE Solutions Immobilières et Pramex ;

l’Assurance, au service des réseaux du Groupe BPCE et de leurs clients ;

le pôle Digital & Paiements qui réunit les activités de Paiements et les activités d’Oney, afin d’accompagner la digitalisation du commerce et renforcer la qualité de service de bout en bout de la chaîne des paiements ;

les Autres Réseaux, comprenant la Banque Palatine.

Le métier Global Financial Services, constitué de deux pôles au sein de Natixis :

la Gestion d’actifs et de fortune :

la Gestion d’actifs, présente sur les différents marchés internationaux, réunit les expertises de sociétés de gestion et de distribution ainsi que l’épargne salariale (« Natixis Interépargne » premier acteur de la tenue de compte d’épargne salariale en France) ;

la Gestion de Fortune, « Natixis Wealth Management » propose des solutions patrimoniales et financières adaptées aux besoins des grands investisseurs privés.

la Banque de Grande Clientèle :

La Banque de Grande Clientèle, conseille et accompagne les entreprises, les investisseurs institutionnels, les compagnies d’assurance, les banques, les entités du secteur public et le financement de l’industrie du cinéma.

Le pôle Hors métiers regroupe notamment :

la contribution de l’organe central et des holdings du groupe ;

les activités gérées en extinction du Crédit Foncier et de BPCE International ;

les activités transverses ;

les éléments relatifs aux dépréciations de valeur des écarts d’acquisition et aux amortissements des écarts d’évaluation, ces éléments relevant de la stratégie d’acquisition de participations menée par le groupe ;

la contribution au Fonds de résolution unique.

L’information sectorielle tient compte de la transformation significative de la structure du groupe en 2022. À titre de comparabilité, des pro forma ont été passés sur les données de 2021 pour tenir compte en particulier de l’opération de simplification du groupe avec le transfert des activités d’assurance et de paiement à BPCE et le regroupement de certaines fonctions support au sein de BPCE SA, ainsi que du transfert de Banco Primus du Crédit Foncier (Hors métiers) au pôle SEF (BPA).

4.3.3 Compte de résultat par secteur

en millions d’euros

Banque de proximité

et Assurance

Global Financial

Services

Hors métiers

Groupe BPCE

2022

2021 pf

2022

2021 pf

2022

2021 pf

2022

2021

Produit net bancaire

17 938

17 526

7 105

7 558

662

632

25 705

25 716

Frais de gestion

(11 439)

(11 024)

(5 168)

(5 304)

(1 470)

(1 512)

(18 077)

(17 840)

Résultat brut d’exploitation

6 499

6 502

1 936

2 254

(808)

(880)

7 628

7 876

Coefficient d’exploitation

63,8 %

62,9 %

72,7 %

70,2 %

ns

ns

70,3 %

69,4 %

Coût du risque

(1 753)

(1 566)

(247)

(170)

 

(47)

(2 000)

(1 783)

Quote-part résultat des entreprises MEE

39

45

13

12

(28)

155

24

212

Gains ou pertes sur autres actifs

302

(14)

17

(70)

17

2

336

(82)

Variation de valeur des écarts d’acquisition

 

 

 

 

- 241

 

(241)

 

Résultat avant impôt

5 088

4 967

1 718

2 026

(1 058)

(769)

5 748

6 224

Impôts sur le résultat

(1 268)

(1 424)

(445)

(536)

(13)

13

(1 726)

(1 946)

Part. ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

(13)

(76)

(58)

(267)

0

63

(71)

(280)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE- HORS CONTRIBUTION NETTE DE COFACE

3 807

3 467

1 215

1 224

(1 071)

(693)

3 951

3 998

Contribution nette de Coface

 

 

 

 

 

5

 

5

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

3 807

3 467

1 215

1 224

(1 071)

(688)

3 951

4 003

Le produit net bancaire des deux métiers du groupe est quasi stable (- 0,2 %) par rapport à 2021 malgré un environnement économique mouvant.

Le poids relatif du produit net bancaire de la Banque de proximité et Assurance par rapport à celui généré par l’ensemble des métiers du groupe est de 72 % et, celui du Global Financial Services de 28 %.

4.3.4 Banque de proximité et Assurance

en millions d’euros

Banques

Populaires

Caisses

d’Epargne

Solutions

Expertises

Financières

Assurance

Digital &

Paiements

Autres

réseaux

Banque de

proximité et

Assurance

Variation

2022

2021

2022

2021

2022

2021

pf

2022

2021

pf

2022

2021

pf

2022

2021

pf

2022

2021

pf

M€

%

Produit net bancaire

7 110

6 867

7 232

7 240

1 317

1 222

974

972

958

899

347

327

17 938

17 526

412

2,4 %

Frais de gestion

(4 507)

(4 354)

(4 732)

(4 614)

(672)

(644)

(536)

(503)

(783)

(696)

(209)

(212)

(11 439)

(11 024)

(415)

3,8 %

Résultat brut d’exploitation

2 604

2 513

2 500

2 625

645

578

438

468

175

202

138

115

6 499

6 502

(2)

(0,0 %)

Coefficient d’exploitation

63,4 %

63,4 %

65,4 %

63,7 %

51,0 %

52,7 %

55,0 %

51,8 %

81,8 %

77,5 %

60,3 %

64,8 %

63,8 %

62,9 %

--

0,9 pt

Coût du risque

(798)

(734)

(646)

(578)

(122)

(113)

 

 

(131)

(102)

(56)

(39)

(1 753)

(1 566)

(187)

12,0 %

Quote-part résultat des entreprises MEE

41

38

 

 

 

 

(1)

7

(2)

 

 

 

39

45

(6)

(12,7 %)

Gains ou pertes sur autres actifs

9

(11)

5

 

 

 

 

 

283

 

5

(4)

302

(14)

316

ns

RÉSULTAT AVANT IMPÔT

1 857

1 806

1 859

2 048

523

464

437

475

326

100

86

73

5 088

4 967

121

2,4 %

Le résultat avant impôt du pôle Banque de proximité et Assurance est en hausse de + 2,4 % par rapport à 2021. Il bénéficie de la plus-value réalisée dans le cadre de l’opération stratégique liée à Bimpli et classée en gains ou pertes sur autres actifs.

Les frais de gestion, y compris les coûts de transformation, sont en hausse de 3,8 % par rapport à l’année 2021 en lien avec le développement de l’activité des métiers. Le coût du risque a progressé par rapport 2021 et s’établit à 26 points de base en moyenne annuelle en 2022 vs 24 points en 2021.

Les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne représentent 73 % du résultat avant impôt du pôle Banque de proximité et Assurance en 2022.

En 2022, le réseau Banque Populaire affiche une activité commerciale dynamique, qui s’appuie sur la croissance et l’équipement de son fonds de commerce. Les Banques Populaires présentent ainsi une progression de + 3,4 % de leur stock de clients bancarisés principaux, dont + 4,7 % sur les clients équipés. Le nombre de clients entreprises actifs progresse fortement de + 10,0 % sur l’année alors que le nombre de clients professionnels actifs reste stable (+ 0,1 %).

Les Banques Populaires présentent une collecte soutenue, dans un environnement économique marqué par une inflation élevée et la remontée des taux d’intérêt. Les encours de dépôts bilanciels (hors épargne centralisée) ont progressé de + 6,5 % à 261,6 milliards d’euros. Les encours d’épargne financière s’établissent, quant à eux, à 86,9 milliards d’euros à fin 2022 (+ 2,4 %), portés principalement par les OPC, qui affichent une croissance de + 1,8 milliard d’euros (+ 9,4 %), et dans une moindre mesure par l’assurance vie, dont l’encours augmente de + 0,5 milliard d’euros (+ 0,8 %).

Ainsi, les encours de dépôts progressent de + 4,3 % sur le marché des particuliers, et de + 7,7 % sur les marchés des professionnels, entreprises et institutionnels.

Les placements de la clientèle des particuliers se sont orientés majoritairement vers l’épargne bilancielle (+ 6,7 %), ceux de l’épargne financière se sont légèrement contractés (- 0,1 %). Les dépôts à vue contribuent à la progression de l’épargne bilancielle sur l’année, avec une hausse de + 4,7 % (+ 1,8 milliard d’euros), portant leurs encours à 40,2 milliards d’euros à fin 2022. Les encours des Livrets s’accroissent plus fortement de + 10,9 % à 62,0 milliards d’euros à fin 2022, notamment portés par le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire dont les encours progressent respectivement de + 19,6 % (+ 3,0 milliards d’euros) et + 8,0 % (+ 0,8 milliard d’euros) bénéficiant du redressement de leur rémunération, avec les deux hausses successives de 2022. Quant au Livret d’Epargne Populaire, ce dernier croît de + 0,8 milliard d’euros à 2,6 milliards d’euros à fin 2022 (soit une progression de + 41,9 %). Pour les Livrets Jeune et Ordinaire, leur encours progresse également significativement de + 6,5 % à 28,0 milliards d’euros. Compte tenu de la hausse des taux d’intérêt en 2022, les comptes à terme ont affiché une forte augmentation de leur encours de + 62,0 % pour atteindre 1,6 milliard d’euros à fin décembre 2022. Enfin, l’encours d’Epargne-logement recule de - 0,6 milliard d’euros (soit - 2,7 %) à 21,5 milliards d’euros.

La clientèle des professionnels, entreprises et institutionnels, contribue significativement à la progression de l’épargne bilancielle. Elle a privilégié notamment les comptes à terme (+ 23,3 % soit + 6,3 milliards d’euros, avec un niveau d’encours de 33,6 milliards d’euros à fin décembre 2022). D’autre part, les dépôts de gestionnaires d’actifs sont en hausse de + 5,6 milliards d’euros et participent aussi à cette croissance.

Les Banques Populaires confirment leur rôle actif dans le financement de l’économie, avec une progression annuelle de leurs encours de crédit de + 7,9 %, à 298,2 milliards d’euros à fin décembre 2022.

La progression des encours de crédit sur le marché des particuliers (+ 8,8 % à 154,1 milliards d’euros à fin décembre 2022) est portée par la croissance soutenue des encours de crédits immobiliers (+ 9,0 % à 140,2 milliards d’euros), malgré le contexte de remontée des taux d’intérêt au cours de l’année. Les crédits à la consommation concourent également à la progression des encours de crédits avec une croissance de + 7,4 % à 13,5 milliards d’euros à fin 2022.

Sur les marchés des professionnels, entreprises et institutionnels, la croissance des encours est également soutenue (+ 6,9 %), à 144,1 milliards d’euros à fin décembre 2022, appuyée pour l’essentiel par l’évolution des crédits d’équipement (+ 10,3 % à 85,2 milliards d’euros).

Le produit net bancaire du réseau Banque Populaire s’élève à 7,1 milliards d’euros en 2022, en progression (+ 3,5 %) par rapport à 2021 (+ 3,2 % hors variation de la provision Epargne-logement).

La marge nette d’intérêt (1) s’établit à 4,0 milliards d’euros, en recul de - 83,4 millions d’euros sur un an. Dans un environnement de remontée soutenue des taux d’intérêt, elle est impactée par un renchérissement du coût de la collecte, notamment sur l’épargne réglementée, une contribution négative des refinancements TLTRO et une moindre performance des portefeuilles financiers. Néanmoins, cette baisse de la MNI est amortie par la progression des produits d’intérêts issus de l’activité crédit, notamment sur l’immobilier et l’équipement et par la baisse des coûts de couverture sur l’activité financière.

Les commissions affichent une nette augmentation (+ 10,1 %) à 3,1 milliards d’euros, portée par l’ensemble des grandes familles, avec, pour les principales d’entre elles, la gestion de compte (+ 12,9 %), particulièrement sur les incidents et mouvements, les moyens de paiement (+ 13,1 %), tractés par la monétique porteur, les commissions sur crédit (+ 6,2 %), et les titres et épargne financière (+ 5,2 %).

Les produits et charges des autres activités s’améliorent de 28,0 millions d’euros, en raison de moindres dotations pour risques opérationnels.

Les produits nets des activités d’assurance sont portés par la contribution des filiales Prépar Vie et Prépar IARD de la BRED et affichent une augmentation de + 12,6 millions d’euros soit + 9,8 % par rapport à 2021.

Les frais de gestion progressent significativement (- 152,1 millions d’euros soit + 3,5 %) à - 4,5 milliards d’euros, avec notamment des frais de personnel impactés par le développement de la BRED et le versement des primes de partage de la valeur, en partie neutralisés par les reprises sur provisions de passif. Les autres frais de gestion sont en augmentation subissant le rebond des services extérieurs et l’accroissement des impôts et taxes en lien avec la Contribution Économique Territoriale.

Les coûts de transformation présentent une hausse à - 59,3 millions d’euros en 2022 comparés à - 56,6 millions d’euros en 2021 (soit + 4,9 %) et se répartissent sur la totalité des établissements avec, pour les plus impactés : BRED (- 11,3 millions d’euros), Banque Populaire Rives de Paris (- 7,5 millions d’euros), Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (- 5,8 millions d’euros), Banque Populaire Grand Ouest (- 5,6 millions d’euros), Crédit Coopératif (- 5,2 millions d’euros) et Banque Populaire Méditerranée (- 5,0 millions d’euros), qui portent - 40,4 millions des coûts de transformation du réseau Banque Populaire, soit 68,1 % du total.

Le résultat brut d’exploitation se situe à 2,6 milliards d’euros et progresse de + 3,6 % ; le coefficient d’exploitation est stable par rapport à 2021, à 63,4 %.

Le coût du risque se dégrade sensiblement de + 8,8 % à - 0,8 milliard d’euros, de par des effets méthodologiques liés à IFRS 9. Au final, il atteint 11,22 % du PNB (vs 10,68 % en 2021). Rapporté aux encours de crédits clientèle, il s’élève à 27 points de base à fin décembre 2022, identique à son niveau de décembre 2021.

La contribution des Banques Populaires au résultat avant impôt du pôle Banque de proximité et Assurance s’élève à 1,9 milliard d’euros, en croissance de + 2,8 % par rapport à 2021.

Dans un contexte économique incertain marqué par une forte inflation et une remontée rapide des taux, les Caisses d’Epargne réalisent toutefois en 2022 une production particulièrement élevée de crédits accordés au titre du financement de l’économie, à 73,8 milliards d’euros, soit + 4,0 % par rapport à 2021. Malgré une conquête en baisse sur les marchés des particuliers et des professionnels (- 4,0 % chacun), le fonds de commerce des clients bancarisés principaux affiche une progression de + 2,1 % sur un an, et celui des clients actifs professionnels une hausse de + 3,8 % par rapport à 2021. Enfin, le fonds de commerce des clients actifs entreprises présente une forte croissance de + 8,5 % sur un an, portée par une conquête dynamique (+ 21 % sur l’année).

Dans un contexte de remontée rapide des taux, les placements de la clientèle se sont orientés majoritairement vers l’épargne bilancielle (+ 2,4 %), ceux de l’épargne financière se sont légèrement contractés (- 1,3 %). Ainsi, les Caisses d’Epargne voient leurs encours bilanciels hors épargne centralisée s’accroître de + 0,9 % (soit + 2,7 milliards d’euros), pour atteindre 296,9 milliards d’euros.

Les hausses successives des taux sur l’épargne réglementée, intervenues en février et août 2022, profitent, sur le marché des particuliers, à l’épargne bilancielle, notamment aux livrets réglementés et autres livrets. L’encours de l’épargne bilancielle augmente ainsi de + 3,9 % (soit + 9,2 milliards d’euros), à 248,5 milliards d’euros à fin 2022, sous l’effet conjugué de la croissance des encours de dépôts à vue, à 54,7 milliards d’euros (+ 4,3 % soit + 2,3 milliards d’euros), et surtout des Livrets, à 131,9 milliards d’euros (+ 7,1 % soit + 8,8 milliards d’euros). Le Livret A enregistre une progression significative de ses encours (+ 5,8 % soit + 4,4 milliards d’euros), mais aussi le Livret Jeune et le Livret B (+ 8,5 % soit + 1,8 milliard d’euros), le Livret d’Epargne Populaire (+ 14,3 % soit + 1,4 milliard d’euros) et le Livret de Développement Durable et Solidaire (+ 8,1 % soit + 1,2 milliard d’euros). Par contre, l’encours d’Epargne-logement est en net repli (- 3,1 % soit - 1,9 milliard d’euros), à 58,1 milliards d’euros.

L’épargne bilantielle de la clientèle des professionnels, entreprises et institutionnels s’inscrit, quant à elle, en repli. L’encours, sur ces marchés, s’élève à 113,9 milliards d’euros à fin 2022, en recul de - 0,8 % (soit - 0,9 milliard d’euros). Cette clientèle présente une décollecte sur les dépôts à vue (- 4,8 % soit - 3,2 milliards d’euros pour un niveau d’encours de 64,5 milliards d’euros) et les livrets (- 4,6 % soit - 0,9 milliard d’euros à 17,9 milliards d’euros). En revanche, l’encours des comptes à terme progresse fortement (+ 14,5 % soit + 3,5 milliards d’euros à 27,9 milliards d’euros), favorisé par le contexte de remontée des taux.

Les encours d’épargne financière s’inscrivent en baisse, à 139,6 milliards d’euros en 2022 (- 1,3 %), à la fois sur l’Assurance vie (- 1,0 % soit - 1,3 milliard d’euros à 135,1 milliards d’euros), et les OPC (- 10,6 % soit - 0,5 milliard d’euros à 4,5 milliards d’euros).

(1)

Les commissions sur épargne centralisée sont retraitées de la marge nette d’intérêt et intégrées dans les commissions

Dans un contexte de forte inflation et de remontée rapide des taux, la production des crédits du réseau Caisse continue de porter la croissance des encours de crédits, à 359,7 milliards d’euros à fin 2022, en hausse de + 7,1 % (soit + 23,8 milliards d’euros). Ainsi, le réseau confirme, cette année encore, son engagement soutenu dans le financement de l’économie et des régions.

Sur le marché des particuliers, les encours de crédit croissent de + 7,3 % par rapport à 2021, à 202,6 milliards d’euros, notamment sur les crédits immobiliers (+ 7,5 % soit + 12,7 milliards d’euros), dont l’encours se situe à fin 2022 à 182,3 milliards d’euros. Les encours de crédits à la consommation affichent, quant à eux, une croissance de + 5,7 % (soit + 1,1 milliard d’euros), à 20,0 milliards d’euros à fin 2022.

Sur les marchés des professionnels, entreprises et institutionnels, la progression des encours est également soutenue, + 6,8 % (soit + 9,9 milliards d’euros), ce qui les porte à 157,0 milliards d’euros à fin 2022. Leur évolution est appuyée par une forte croissance des crédits d’équipement (+ 7,5 % soit + 6,3 milliards d’euros), à 90,8 milliards d’euros et des crédits immobiliers (+ 8,4 % soit + 3,1 milliards d’euros), à 40,0 milliards d’euros.

Dans un contexte inflationniste et de remontée rapide des taux, le produit net bancaire du réseau Caisse d’Epargne s’élève à 7,2 milliards d’euros, stable (- 0,1 %) par rapport à 2021 (- 0,6 % hors variation de la provision Epargne-logement).

La marge nette d’intérêt (1) affiche un recul de - 3,3 % (soit - 134,7 millions d’euros), à 3,9 milliards d’euros (- 4,1 % hors variation de la provision Epargne-logement). La MNI sur l’activité clientèle est fortement pénalisée par le renchérissement du coût de la collecte (+ 19 bp), inhérent à la hausse des taux sur l’épargne réglementée observée en 2022, et dans une moindre mesure, par la baisse, néanmoins marginale, du taux de rendement des crédits (- 3 bp). Ces deux impacts défavorables sont partiellement compensés par l’effet volume massif issu de l’activité crédit. Par ailleurs, la MNI bénéficie de la bonne performance des titres de dettes corrélés à l’inflation, et de la diminution des coûts de couverture, compensant les moindres gains issus des refinancements TLTRO.

Les commissions sont en forte croissance (+ 5,9 %), portée principalement par la gestion de compte (+ 9,5 %), soutenue par les incidents et les mouvements, mais aussi l’activité crédit (+ 6,2 %) dont l’ADE (Assurance Des Emprunteurs), à + 9,6 %, ainsi que les moyens de paiement (+ 10,3 %), tractés par la monétique.

Les produits et charges des autres activités se dégradent de - 68,5 millions d’euros en raison des provisions complémentaires sur risque opérationnel constituées en 2022.

Les frais de gestion augmentent de + 2,6 % (soit - 117,7 millions d’euros), à - 4,7 milliards d’euros, notamment sur les frais de personnel (+ 0,9 %), sous l’effet des primes de partage de la valeur comptabilisées en 2022, en dépit de la diminution des Engagements de retraite. Les autres frais progressent également (+ 5,1 %), principalement sur les services extérieurs (+ 7,5 %) sous l’effet de la reprise des achats, projets et déplacements.

Les coûts de transformation s’inscrivent en hausse pour s’établir à - 50,2 millions d’euros en 2022 vs - 40,0 millions d’euros en 2021 (soit + 25,6 %) et se répartissent sur la totalité des établissements, avec pour les plus impactés : Caisse d’Epargne Hauts de France (- 7,5 millions d’euros), Caisse d’Epargne Ile-de-France (- 7,2 millions d’euros), Caisse d’Epargne Grand Est Europe (- 5,0 millions d’euros), Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire (- 4,8 millions d’euros), Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse (- 4,7 millions d’euros) et Caisse d’Epargne Rhône Alpes (- 3,3 millions d’euros), qui portent - 32,5 millions des coûts de transformation du réseau Caisse d’Epargne, soit 64,6 % du total.

Ainsi, le résultat brut d’exploitation s’établit à 2,5 milliards d’euros sur l’exercice 2022, en baisse de - 4,8 % par rapport à 2021. Quant au coefficient d’exploitation, il s’élève à 65,4 %, en hausse (+ 1,7 point).

Le coût du risque des Caisses d’Epargne, à - 0,6 milliard d’euros, se dégrade (+ 11,8 %), sur ses deux compartiments S1/S2 et S3. Rapporté aux encours de crédits, il s’établit à 18 points de base à fin 2022, soit son niveau de 2021. Au final, le coût du risque représente 8,93 % du PNB (vs 7,98 % en 2021)

La contribution des Caisses d’Epargne au résultat avant impôt du pôle Banque de proximité et Assurance atteint ainsi 1,9 milliard d’euros en 2022, en baisse de - 9,2 % par rapport à 2021.

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Les commissions sur épargne centralisée sont retraitées de la marge nette d’intérêt et intégrées dans les commissions

Dans un environnement économique marqué par la remontée brutale des taux d’intérêt et la forte contraction des marges bancaires, le pôle Solutions et Expertises Financières a démontré en 2022 la résilience de son modèle. Des performances records, commerciales et financières, ont été enregistrées sur plusieurs de ses métiers.

S’agissant de l’activité de crédit à la consommation, le groupe consolide sa place de premier acteur bancaire, avec une production record en 2022, aussi bien en prêts personnels qu’en crédits renouvelables, et des encours en croissance de 8 % sur un an, s’établissant à plus de 32 milliards d’euros.

Après plusieurs années de très forte croissance, l’activité de cautions et garanties est restée dynamique en 2022, malgré le ralentissement du marché immobilier impactant en fin d’année la caution de prêts immobiliers aux particuliers. Le renforcement des synergies avec les réseaux via une progression des taux de pénétration ainsi que le développement de l’activité sur le corporate se traduisent par un niveau record de primes émises, en hausse de 3 % sur un an.

Le crédit-bail a connu un fort développement en 2022, tiré par la montée en puissance du crédit-bail mobilier, dont les encours progressent de 19 % sur un an, avec une contribution forte des deux réseaux. Si une belle dynamique est enregistrée sur le crédit-bail immobilier, un ralentissement est observé sur la location longue durée (LLD) lié aux retards des livraisons. En lien avec son plan stratégique, BPCE Lease a lancé un projet d’acquisition de 100 % du capital d’Eurolocatique pour devenir un banquier de premier plan dans le secteur de la santé.

Bénéficiant du durcissement du contexte économique, qui a engendré un besoin accru de trésorerie au niveau des entreprises, l’affacturage a connu une très forte dynamique en 2022, avec une progression de 34 % de l’encours financé moyen par rapport à 2021. Le développement de l’activité avec les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne s’est traduit par une hausse du chiffre d’affaires affacturé de 16 %.

Dans un contexte de marché difficile pour le secteur de la promotion immobilière (pénurie d’offre, hausse des taux, coût des matières premières), Socfim a connu un ralentissement de son activité en 2022 après une année 2021 particulièrement dynamique. Les encours progressent néanmoins de 67 % sur un an, en raison de la reprise des encours moyen et long terme du CFF au 1er février 2022.

Après deux années d’activité exceptionnelle favorisée notamment par la crise sanitaire, la volatilité des marchés financiers et l’OPAs Natixis, l’année 2022 apparaît naturellement en retrait pour le métier Titres, mais s’avère néanmoins meilleure que 2019.

Favorisés par l’accroissement des synergies au sein du groupe, les métiers Pramex et BPCE Solutions immobilières développent sensiblement leur chiffre d’affaires en 2022 (hausses de respectivement 24 % et 12 %).

Malgré un environnement économique en forte évolution, le produit net bancaire du pôle Solutions et Expertises Financières passe le cap du 1,3 milliard d’euros, en progression de 7,8 %. La croissance a été particulièrement soutenue sur les activités de financement de la promotion immobilière (+ 46 %) et d’affacturage (+ 13 %).

La hausse des frais de gestion en accompagnement du développement de l’activité reste quant à elle contenue à 4,4 % avec un coefficient d’exploitation en amélioration de 1,7 pt. Cette maîtrise des charges intervient dans un contexte de forte inflation et de mise en œuvre de mesures exceptionnelles pour le pouvoir d’achat.

Ces bons résultats se traduisent par un résultat brut d’exploitation en hausse significative de 11,5 %.

L’augmentation du coût du risque, de 7,8 % sur un an, est le reflet d’une gestion prudente dans un contexte de retour à une situation économique plus complexe, après deux années marquées par des politiques gouvernementales favorables (PGE).

Le résultat avant impôt s’établit à 523 millions d’euros fin 2022, en progression de 12,5 % par rapport à 2021.

L’année 2022 a été marquée par une activité commerciale dynamique dans l’ensemble des métiers, à l’exception de l’assurance vie qui reste en ligne avec un marché moins porteur qu’en 2021.